Premières étapes de la conception de mon réseau.

 Espace disponible, forme générale.

 Vu la disposition de la pièce et l’emplacement des fenêtres, un réseau rectangulaire autour duquel il est possible de circuler a été choisi. Ce choix résulte de nombreuses lectures et de la réalisation de multiples plans en essayant de choisir les rayons de courbure les plus grands possibles et des pentes inférieures à 3 %.


Contexte.

 Pour que le réseau soit le plus crédible, il doit coller à la réalité du chemin de fer réel. Pour cela, il doit relier des localités entre elles avec éventuellement des embranchements vers d’autres lieux. Il peut représenter un morceau d’une ligne existante ou être purement imaginaire.

Le choix que j’ai réalisé est celui d’un réseau imaginaire reliant Liège à Luxembourg (dans la réalité la ligne 43 puis 42 de la SNCB, ensuite la ligne 1 des CFL). La partie réalisée est centrée sur la gare de Montleban (petit village ardennais existant, mais ne se trouvant sur aucune ligne de chemin de fer). À Montleban se trouve une bifurcation vers le village d’Achouffe avec, au passage, un raccordement industriel à la Falize.

À la sortie de Montleban en direction de Liège se trouve un raccordement industriel vers la carrière de Colanhan.


Certains trains venant de Liège pourront avoir comme origine Ostende.

 Ni Liège, ni Ostende, ni Luxembourg ne seront figurés. Ils correspondront à une gare cachée.

 

 Tracé.

Je me suis inspiré d’un réseau publié dans « Das Gleis Plan Buch » de Trix : « Von Holzdorf bis Sägeheim ». J’y ai ajouté un embranchement supplémentaire vers la carrière de Colanhan.

Montleban correspond à Holzdorf, Achouffe à Sägeheim et la Falize  au point d’arrêt entre Holzdorf et Sägeheim.

J’ai fait le choix de la voie C de Trix. J’ai expliqué dans mon post sur le ballastage de la voie C quels étaient ses avantages et inconvénients et, dans mon cas, j’ai estimé que les avantages l’emportaient sur les inconvénients.

Les signaux sont tirés de la gamme réalisée par Staf De Meester http://belgie-belgique-belgien.be/seinen-signaux-signale/ . Leurs choix et implantations devraient être vérifiés par un expert en la matière.


Décors et relief.

La gare de Montleban n’est figurée qu’en partie. Le bâtiment voyageur n’est pas présent, il est censé être à l’avant-plan. Il sera peut-être ajouté par la suite. La gare se trouve sur la ligne Liège-Luxembourg et possède un embranchement vers Achouffe. Le site comporte des installations sommaires permettant le ravitaillement des locomotives à vapeur et diesel. Un poste d’aiguillage contrôle les différents itinéraires et les signaux (bloc 5). Une petite halle permet la réception des marchandises.

En partant de la gare de Montleban par la gauche (vers Luxembourg), après avoir franchi un passage à niveau, la voie entre dans un tunnel qui donne accès à la gare cachée. Par la droite, deux itinéraires sont possibles. Vers Liège et vers Achouffe. La voie vers Liège rencontre un embranchement vers la carrière de coticule de Colanhan puis entre dans un tunnel qui donne également accès à la gare cachée. La voie vers Achouffe serpente au pied des collines, passe dans un premier tunnel avant d’arriver au petit embranchement industriel de La Falize puis passe dans un second tunnel avant d’atteindre la gare terminus d’Achouffe.

 La gare de Montleban est dans une vallée adossée à plusieurs collines. De gauche à droite une colline boisée, le replat de la Falize avec sa cordonnerie, surmonté de la colline d’Achouffe (dans la réalité, Achouffe est dans une vallée). En contrebas de la Falize, quelques maisons de Montleban et son école primaire, le reste du village se trouve hors cadre, à gauche. Enfin à droite, avec sa carrière au pied d’Achouffe, l’exploitation de coticule de Colanhan. 

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